Vraiment, ça m'énerve de n'entendre parler que du pape. Je croyais que la séparation de l'Église et de l'État était plus avancée que ça... Bon je laisse tomber, Michel Onfray a bien récapitulé tout ça dans son traité d'athéologie. Mais que c'est lourd de subir ce blabla sur le Saint homme, son cadavre allongé filmé sur toutes les chaînes de Tv, le Président Chirac et le Premier Ministre Raffarin à Notre-Dame avec leurs épouses ! Les drapeaux en berne sur les édifices publics! C'est insupportable.
Non, il y a pire que ça n'exagère pas...Mais, bon, c'est énervant. En revenant de Paris ce matin, j'ai eu du mal à trouver une station de radio qui n'était pas en train de chialer comme les autres... Heureusement, arrivé vers midi à Nogent le Rotrou là les gens ne pleuraient pas et ne pensaient pas au pape : C'était le grand marché aux puces, la foire à la brocante du Paty.
Allez sortez tous votre bazar dans la rue ! Du monde, du soleil, et du bazar...C'est fou ce que les gens gardent dans leur grenier.

Coup de cœur surprise : les grandes images Rossignol qui servaient dans le temps à l'école primaire pour nous faire rêver sur tout...Ces images étaient le support d'apprentissage du vocabulaire, d'élocution, d'expression écrite ou orale...et surtout nous faisaient rêver. Pour moi elles illustraient la vie idéale. Le type les vendait 20 à 40 euros pièce ! Trop cher.
mais quel coup de nostalgie

C'est André Rossignol, instituteur dans la Vienne qui en a eu l'idée à 33 ans.
Au total son entreprise familiale en sortira plus de 600 !
Aujourd'hui ils les ressortent et les réimpriment. Chez le mécanicien,, La prise de la bastille, La ferme, le retour du papa, La cour de l'école, le lapin, l'assassinat d'Henri IV...
Je crois d'ailleurs que le type de ce matin sur les trottoirs de Nogent, ce qu'il revendait pour des vraies d'époque n'était en fait que ces nouveaux tirages, que tout le monde peut acheter directement sur Internet...Chez Rossignol.

CHARADE n. f. XVIIIe siècle. Emprunté du provençal charrado, « causerie, conversation », dérivé de charra, « causer, babiller », apparenté au verbe italien ciarlare, « jaser » (voir Charlatan).
Jeu qui consiste à faire deviner un mot en donnant une définition pour chacune des syllabes qui le composent et, en dernier lieu, pour le mot lui-même.
Charade en action, charade où les définitions sont remplacées par des gestes, des scènes de pantomime.
Fig. Se dit de ce qui est bizarre, difficile à comprendre. Il ne parle que par charades.
BALZAC, Modeste Mignon, 1844, p. 272 : : "Il me reste encore quelques syllabes à deviner dans la charade de mon avenir"
COCTEAU, dans Essai de critique indirecte, 1932, p. 219)."Telle peinture [de Chirico] me semblait un rébus, telle un oracle, telle une charade "

Celui ou celle qui compose ou cherche à résoudre des charades est un charadier (on en trouve chez Balzac dans Lettres à l'Étrangère). Peu usité, on peut dire aussi charadiste.

Reste du dimanche à remplir ma déclaration d'impôts.
Un dimanche avec le pape et les impôts ! Beurck.
Pas mal quand même Balzac, avec les " quelques syllabes à deviner dans la charade de notre avenir " !