Journal de Nogent le Rotrou
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ma vie dans le Perche
Propos sur la littérature et la peinture.
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Ça existe encore, et c'est à Thiron-Gardais,........ ...............................................(1ère partie)
Ça s'appelle un Comice. (2ème partie, samedi fin de journée)

Donc, cela fait 12 heures que le boeuf de 392 kg est embroché. Les tables sont dressées dans la rue. Les gens arrivent. " Ils " n'avaient pas les yeux plus gros que le ventre ! " Ils " s'apprêtent dans le calme, grâce à une organisation et une discipline parfaites, à servir 950 repas !
le vin et le cidre sont prêts (Il s'en boira environ 450 bouteilles ), les bouchers sont prêts, la sauce est prête. On peut servir !
.. ...
C'est parti !
Pendant ce temps-là, sur la scène c'est la première épreuve de l'élection de Miss Perche Thironnais (présentation, âge, activité, motivation au concours...)
La plupart des 8 jeunes filles ont un antécédent : quelqu'un de leur famille (soeur, mère ou même pour une candidate, la grand-mère, avaient été élues Miss à leur époque. Comme quoi la tradition familiale veut encore dire quelque chose, persiste et signe.
Ce sera Charlotte Dos Reis, de Marolles-les-Buis, qui sera, vers 23 heures, après une deuxième passage élue Miss Perche-thironnais. (On la verra demain toute la journée dans le village, fêtée et saluée par tous, dans une magnifique robe longue rouge...) Ma petite Charlotte à moi est bien sûr ravie.
On revient irresistiblement vers ce repas dans la rue, où le gargantuesque s'illustre dans une ambiance bon enfant incroyable, et une bien douce rumeur...
L'expression est bête, mais il faut le voir pour le croire et ça fait plaisir. C'est quand même mieux que les gueuletons de la reine d'Angleterre .
La nuit tombe vers 10 heures. Les lumières s'allument. Le repas " bat son plein ". Personne ne semble pressé de partir. On se sent bien là, ensemble.
Sur la petite place, les gens attendent le spectacle de la dance Country. Succès assuré.
Je me renseigne, passe derrière le décor. Certes, le boeuf a pris une claque, mais après 950 repas, il en reste encore.
Le boucher me dit qu'il pouvait servir 1150 personnes, qu'ils ne jetteront que la carcasse, que la viande sera conservée au froid cette nuit et distribuée demain.
.. ..
Les bénévoles de l'organisation commencent à ramasser les bouteilles, d'autres enlèvent et démontent les tables vides. La rue doit être nettoyée, les poubelles enlevées pendant le reste de la nuit avant six heures, quand le vide-grenier commencera. Nous sommes plusieurs à regarder ça un peu ébahis...
Il est minuit passé, les gens partent doucement. Nous rentrons aussi, demain on se lève tôt.