|
Jeudi 4 octobre 2007 | jour précédent | jour suivant | retour au menu |
Quand j'entends le mot Spoutnik... je sors mon Murakami. (no1) Dès la première page ça commence fort. C'est moi qui surligne bien sûr. Quand Sumire rencontre Miu, la femme dont elle va tomber éperdument amoureuse, elle ne peut s'empêcher de la lancer sur le sujet, mais malheureusement Miu ne connaît pas trop Kérouac... je vous laisse déguster la première discussion, qui passe de Kérouac au Spoutnik en passant par des voies bien détournées, pour finir à "Spoutnik chérie " ! Qu'est-ce que l'école du Bouleau Blanc ? C'est un mouvement littéraire en effet des années 20 qui tire son nom d'une revue littéraire , Shirakaba (en kanji = bouleau blanc), lancée par l'écrivain Takeo Arishima (frère de Arishima Ikuma) Shiga Naoya et Mushanokoji Saneatsu , publiée à Tokyo e 1910(11) à 1923. Murakami s'amuse là bien sûr à titiller la mémoire de ses compatriotes japonais et à refaire un clin d'oeil à ses amis universitaires contre lesquels, deux pages précédentes, il avait sorti : Mais Miu ne comprend rien et répond en montrant qu'elle confond Spoutnik et beatnik ! Le traité de Rapallo qu'est-ce que c'est ? En fait il y en a eu deux, mais celui qui reste dans les mémoires est celui qui scèle une alliance entre la Russie et l'Allemagne Pour les historiens il y a des sites spécialisés... J'apprends au moins que c'est une charmante ville italienne dans la province de Gênes dans la Ligurie et que c'est là que Sibelius ébaucha sa Symphonie n° 2. Nous sommes à la page 15. À la page 268, deux pages avant la fin, il y a un coup de téléphone : - Allô. - Je suis de retour, déclara la voix de de Sumire - très sereine, très réelle. Je suis passée par des périodes difficiles, mais j'ai fini par rentrer. On pourrait dire ça aussi pour résumer l'Odyssée d'Homère en moins de cinquante caractères. - C'est bien, dis-je. Le problème c'est que ça fait 56 caractères, sans compter la ponctuation... Bip bip... |