|
Vendredi 21 décembre 2007 | jour précédent | jour suivant | retour au menu |
Journée banalisée mais pas plus banale qu'une autre pour cela... Une journée banalisée, c'est une journée où les élèves n'ont pas cours (ils sont donc eux en vacances depuis hier soir) mais où les professeurs sont tenus d'être là pour faire des réunions de concertation, de " réflexion ", établir des plannings, décider de certaines choses (on continue les journées cinéma ou non ?...) Toute l'équipe (oui, nous sommes une équipe paraît-il, mais qui joue à quoi ?) doit être là au complet, même si normalement certains n'avaient pas cours habituellement... Ne manquaient il est vrai, du point de vue administration que Claire, notre gestionnaire modèle, blessée au poignet, et quelques profs malades et/ou excusés. Mon collège est entièrement dirigé par des femmes, ce que je préfère, expérience faite, et de loin. Je les trouve plus fermes, franches, directes, que les hommes. Et même si la Principale se gratte la tête (et il y a de quoi, quand on vient d'apprendre que nos moyens diminueront l'année prochaine) , et que l'infirmière (à droite) semble s'ennuyer (pas de malades aujourd'hui), tout va bien, et le collège à mon avis est en de bonnes mains. Tout le monde reste ensemble le matin jusqu'au repas servi à midi pile, (ce que notre CPE efficace, à gauche, appelle " la pause méridienne ") offert par les fournisseurs du collège. ....
L'après-midi, tout le monde se répartit en ateliers dont il fera un compte-rendu dans une séance plénière terminale.C'est là que les avis peuvent diverger sur ce qui en sort de concret... Mais bon, après ce sont les vacances ! Je retrouve donc avec plaisir vers 17 heures, mon étang gelé que je pense prendre en photo pour le montre, sur sa demande, à Nicolas K., en ce moment en Nouvelle-Zélande où c'est le plein été. Pas facile finalement de donner cet aspect glacé et le vent froid qui souffle dessus. Moins facile que de montrer le jeu de mains ouvertes lors du repas sympa de la semaine dernière avec de vieux amis venus essayer de me faire sortir de mon hibernation aussi solitaire qu'eurélienne... Mais moins difficile que de supporter sur tous les écrans et murs de la ville, ce bruit de fond et ce vacarme perpétuel des images et des sons reçus d'un monde affligeant, coincé entre Laure Manaudou, Carla Bruni, les trains qui déraillent et l'insupportable musique de Noël diffusée dans les hauts parleurs du village... Ce froid-là qui m'envahit, n'a rien à voir avec celui des sans abris. C'est l'intérieur de ma tête qu'ils sont en train, à force de médiocrités et de mensonges assénés du matin au soir, de polluer définitivement, tous ces pseudos artistes de la pub et de la com, du pouvoir et de la scène, et qui me salissent de leur fric et leur égo surdimensionné, en prétendant tous vouloir mon bonheur. Ils me donnent envie de fuir et de partir loin, d'en finir avec cette pestilence et leur eau noire. Cette année sous les sapins français, plus d'un jouet sur 7, sera chinois... Bon d'accord...Soyons positif ! Devinez ce que j'ai reçu ce matin par la poste... Et oui, une petite boite de Durand, chocolatier à Rennes ! " Un autre décompte gourmand " m'écrivent Olivier M. et F. non sans humour... En voilà un beau cadeau de Noël ! Non ? Mais non, rassurez-vous, j'ai pas fait les 147 bergouniennes annoncées, j'ai pas commencé de travailler sur mon site (Si le temps le permet...), et mon banquier ne m'a pas encore foutu à la porte... Bon, sérieusement : 1- Je répète que j'ai perdu mon carnet d'adresses mails : si vous voulez que je vous écrive, il faudra d'abord m'en envoyer un, comme ça je récupèrerai votre adresse. J'ai recommencé tout à zéro, mais les gens sont sympas, j'en ai déjà récupéré plus d'une centaine. 2- Je pars à Montpellier de dimanche à jeudi prochain, donc pas de Journal de Thiron avant vendredi. Sur l'antédiluvienne machine de Christian D., je ne peux espérer (et encore !) que lire mon courrier. 3- Je ne vous dis pas bonne année, car on n'y est pas encore. Mes filles ne seront pas là à Noël, donc je n'ai pas fait de sapin à la maison. Je me contenterai, ça y ressemble, puisqu'ils annoncent de la pluie, des lumières de l'autoroute. |