Journal de Nogent le Rotrou
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ma vie dans le Perche
Propos sur la littérature et la peinture.
Herbier numérique des plantes autour de la Chambrie, à Thiron-Gardais. retour au menu
Cet herbier sera complété au fil du temps et des saisons.
L'intérêt de l'herbier numérique (qui évite la méthode traditionnelle du séchage et du collage sur une feuille de papier...) est qu'en cliquant sur l'image, on peut obtenir l'image originale du scan fait, avec une définition qui permet de voir, beaucoup mieux qu'à l'oeil nu, des détails importants pour la détermination... l'image proposée alors sera parfois "lourde", ce qui avantage bien sûr les gens possédant l'Adsl...)
la botanique est une science formidable et qui ouvre un monde infini. elle est l'objet de nombreux problèmes et polémiques. Je m'excuse pour les erreurs ou les doutes exprimés.
J'apprécierais bien sûr toute personne qui me corrigerait une erreur et m'en ferait part.
Mes maîtres furent le professeur Boullard à l'université de Rouen Mont-Saint-Aignan dans les années 1970 et les professeurs de l'ENS de Saint-Cloud en 1973.
Ils m'ont appris à douter, à reconnaître mes erreurs et à bien accepter que tout change sans arrêt dans la Botanique, qui même si aux yeux de certains semblent une science vieillotte, se remet sans cesse en cause, notamment sur la classification végétale.
Si vous voulez perdre un homme, donnez-lui une flore et la plante qui est à ses pieds.
Cet homme-là entre dans un monde infini et passionnant.
Liste des plantes trouvées aux abords de la Chambrie, sur la commune de Thiron-Gardais (28480)
Renouée persicaire, Polygonum persicaria.
Classée dans une flore dans la famille des Polygonacées. Reconnaissable à ses fleurs roses en épis oblongs, terminaux et à ses feuilles minces, lancéolées et souvent munies d'une tache foncée au milieu. très commune dans les fossés, les champs et les cultures.
Sur une autre flore, on la classe aussi comme une Polygonacée de la famille des Patiences . Mais on la nomme tout simplement Persicaire, mais avec un genre et une espèce différents : Persicaria maculosa.
En fait il s'agit bien de la même plante, mais historiquement nommée par Linné Polygonum persicaria L. et par Gray Persicaria maculosa Gray
Fut utilisée autrefois en médecine comme cicatrisant et dans les maladies du système respiratoire. Expectorante, elle calme la toux, favorise l'expulsion des sécrétions bronchiques. Elle contiendrait de l'acide oxalique, ce qui fait qu'elle aussi contre-indiquée pour d'autres personnes comme celles souffrant de rhumatismes ou de problèmes rénaux.
On peut l'appeler aussi Persicaire douce, Pied-rouge, Pilingre, Fer à cheval (vient de la forme de la tache sur les feuilles), Herbe vierge.
les anglais et américains l'appellent aussi le pouce de la dame (Lady's thumb). Quant à Persicaire cela voudrait dire qui vient de Perse.
Mauve musquée, Malva moschata.
Elle donne son nom à la famille des Malvacées. Les feuilles sont palmatipartites à lobes étroits et découpés.
moschata vient du grec moskos, musqué, à odeur de musc.
a inspiré le poète :
Aujourd’hui même, à l’heure où l’été blond s’épand,
Sur les gazons lustrés et les collines fauves,
Chaque pétale est comme une paupière mauve
Que la clarté pénètre et réchauffe en tremblant.
Les moins fiers de pistils, les plus humbles des feuilles
Sont d’un dessin si pur, si ferme et si nerveux
Qu’en eux
Tout précipite et tout accueille
L’hommage clair et amoureux des yeux.

Émile Verhaeren

Cette mauve possédée les mêmes propriétés émollientes que ses cousines ; ses fleurs peuvent servir à parfumer les salades et ses jeunes pousses, riches en vitamines, peuvent être cuites comme des légumes.
Matricaire inodore, Tripleurospermum inodorum.
Cette Composée fait partie de la famille des Marguerites.
("La nomenclature de la matricaire inodore est confuse. Nous avons adopté le point de vue d’Applequist1 , en considérant cependant la plante comme une espèce distincte, le Tripleurospermum inodorum, plutôt que comme une sous-espèce du T. maritimum.
Certains auteurs ne distinguent pas le genre Tripleurospermum du genre Matricaria, même si dans le premier cas la graine présente une côte adaxiale et deux côtes latérales, alors que chez les Matricaria véritables elle présente 4 ou 5 côtes adaxiales...
")
Je choisis l'appeler Matricaire inodore à cause des bractées bordées de brun (qu'on voit au fort grossissement).
j'ai trouvé aussi Matricaria inodora, Amouhoque (en cauchois), Camomille sauvage, Anthémis sauvage, Fausse camomille
Matricaria viendrait du fait qu'on l'offrait jadis aux jeunes mariées...cette plante étant très prolifique. C'est d'ailleurs cette dernière raison qui fait aussi qu'on peut la considérer comme une mauvaise herbe quand elle envahit certaines cultures, nécessitant parfois une lutte chimique ou mieux une lutte biologique (on connaît plusieurs insectes qui peuvent participer à sa destruction, tels que certains charançons...)
Campanule à feuilles rondes, Campanula rontundifolia.
Famille des Campanulacées.
Je choisis, (il en existe de très nombreuses espèces (environ 300), souvent assez diffices à distinguer les unes des autres), cette espèce à cause de son calice à sépales très étroits au sommet et sans poils.
Le genre Campanula vient du latin "petite cloche".
En italien campanile veut dire cloche, et cela a donné en architecture les tours (carrées ou rondes) qui abritent les cloches et qui sont donc des clochers, et que l'on appelle des campaniles, dont le plus célèbre est sans doute la tour penchée de Pise. (Personnellement j'ai un faible pour le campanile de Saint-Marc à Venise, ou celui penché de Burano).
L'adjectif campanulé indique une forme de cloche, et peut être utilisé en architecture pour désigner "la masse des chapiteaux ou des motifs d'ornementation dont le profil rappelle celui d'une cloche renversée ou non".
Épiaire des bois, Stachys sylvatica L.
fait partie de la grande famille des Labiées qu'on appelle maintenant Lamiacées.
Pas si facile que cela à déterminer vu toutes les espèces et les genres voisins. Je choisis à cause des feuilles pétiolées et dentées et pointues, et les fleurs étroites , rouge foncé avec des taches blanchâtres, les verticilles de 6 fleurs...
mais ça m'énerve de douter et ne pas être sûr à 100 % de ma détermination.
On peut lire par exemple que les feuilles de cette épiaire dégagent une odeur très désagréable, ce qui lui a valu le surnom d’Ortie puante. Mais je ne trouve pas qu'elle sent mauvais. Je ne sens rien, alors...
Si c'est bien elle, elle a des propriétés médicinales ( Antispasmodique, sédative, emménagogue, diurétique, antispasmodique, indiquée pour les troubles de la menstruation, la ménopause, l'asthme et les acouphènes (sifflements et bourdonnements d’oreille)) et des utilisations culinaires (on peut préparer ses jeunes pousses et ses feuilles crues en salades, ou faire avec de la soupe.)