Jeudi 16 février 2005 Aujourd'hui on bouge !
Train de Nogent à Paris. Je retrouve sur le quai de la gare Edouard et Martine. Ils ont Libé, j'ai le Monde, on a de quoi lire ! En fait on ne survolera que les titres. On se donne rendez-vous le soir à la galerie Art Présent où Edouard fera son vernissage. Retrouve Joèle C. Grande marche pour aller chez Tschann où j'espère trouver "quelque chose" de Paul Valet (alléché par une page de remue.net) et Le wagon à vaches de Georges Hyvernaud, fortement conseillé par Emmanuel tugny. Je trouve livres à mon envie (sauf celui sur Valet chez Jean Michel Place.) mais la moisson me satisfait. Longue marche vers le boulevard Saint-Germain pour trouver le café El Sur et assister à Travaux publics, l'émission de France Culture et voir la tête de celui dont je ne connais (avec ravissement) que la voix : Jean Lebrun. J'y retrouve les deux invités :le sociologue Henri-Pierre Jeudy (qui vient de publier De l'art de ne pas être grand-père ) et Emmanuel Tugny, que je n'avais pas vu depuis la sortie de son livre Byzance. Ambiance sympathique et tout et tout. Ça méritait bien la marche dans le vent glacé des rues parisiennes. Taxi pour rue Quincampoix. Vernissage classique...La peinture d'Edouard dépasse de 100 km celle des trois autres qui ne sont tout simplement ni peintres ni artistes et n'exposent que des "choses sans nom" dont ne voudrait même pas le prof d'art plastique de mon collège... Edouard très philosophe et d'un calme olympien dans cette foule invitée... et paradoxalement " comme un poisson" dans l'eau. Est très en forme. Il faut dire que l'ensemble qu'il présente est bien choisi, " tient la route " et représente bien son travail. Suis triste d'avoir râté le passage de Bruno Vercier, un des profs qui m'a le plus influencé il y a maintenant 40 ans ! Repas très sympathique et bien arrosé en famille (Edouard et Martine ont invité bien sûr leur fille et leur gendre) dans la brasserie du coin intitulée, vu le quartier, " au Cavalier bleu " ( der blaue reiter...!). Retour chez Joëlle où je passe une partie de la nuit à lire Paul Valet et à tousser ! je m'endors bien sûr en rêvant à l'histoire d'amour racontée version SNCF sur l'enveloppe du billet qu'on m'a vendu ce matin : Et je ne raconte pas l'histoire érotique qui suit ! mais si mais si... Pauline dans sa couette : insoutenable non ? |