Jeudi 17 février 2005 Toujours dans le froid et le trajet. Retour Paris - Nogent en train, Courses pour ce soir car P.d J. vient passer la soirée avec ses enfants. Ne viendra en fait qu'avec la petite dernière qui sera vraiment adorable : biberon et sommeil réparateur. Dîner en tête à tête calme et tranquille : respiration complice et reposante de l'échange. Me montre son projet d'exposition à Angoulême. Travail organisé et récapitulé comme une sorte d'état des lieux et d'autoportrait avec de nombreuses mises en abyme si caractéristiques de son " désordre ". Lecture d'une longue page passionnante et complète sur l'abîme et la mise en abyme. Extrait : "C'est Claude-Edmonde Magny dans Histoire du roman français depuis 1918 (1950), dans le chapitre intitulé « “La mise en abyme” ou le chiffre de la transcendance » qui établit définitivement l'expression mise en abyme dans la critique littéraire. L'expression sera conservée malgré les équivalents proposés par Pierre Lafille dans André Gide romancier (1954) : métaphore spéculaire, miroir intérieur du récit, composition en abyme, construction en abyme. Gérard Genette en 1972 propose également structure en abyme".
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