2004 | JOURNAL DE JEAN CLAUDE BOURDAIS The Nogent le Rotrou Times ou Bourdaily on the Web |
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samedi 4 juin 2005 | Hier | Avant hier |
Samedi
avec Charlotte, Léa et Pascale. Pour leur faire plaisir et s'aérer un peu,
on décide d'aller au parc zoologiste du Bois d'Attilly, pas très loin de Villeparisis. J'ai renoncé aller au Festival de Musiques métisses à Angoulême où j'étais invité par son directeur et ami Christian Mousset. 30ème anniversaire !. Mais, deviens-je raisonnable, 1000 bornes, cher en essence et autoroute et en festivités, au dernier moment j'ai renoncé et préféré aller à Villeparisis. Les gens ne tiennent rarement compte de vos conditions qui pourtant souvent déterminent des décisions et des choix, même forcés... J'espère qu'il comprendra, ainsi que mes amis d'Angoulême qui m'attendaient pour "faire la fête". Zoo pour zoo, c'était donc le Bois d'Attilly. Une fois de plus coincé entre mon désir de faire plaisir, d'être avec mes filles que j'aime et qui étaient contentes, et ces animaux parqués, assez mal entretenus, ce parc un peu sale, à bout de souffle, cher (2 adultes, 2 enfants : 40 euros). Mais bon... l'agilité du singe dans les arbres, les rhinocéros, étaient là, qui nous ont, une fois de plus étonnés...Le plaisir d'être et "de faire" quelque chose ensemble. |
Tristesse devant tous ces oiseaux qui semblent déplumés,
de toutes ces gazelles et autres ongulés africains si dépenaillés... comme cette planche
du Rorschach devant laquelle je réponds sans hésiter, une peau de bête, comme celles que l'on
vend pour faire une descente de lit... Mon long séjour africain (une dizaine d'années au
Sénégal puis au Bénin) sans doute fait
que je n'y vois qu'un genre de peau d'antilope... Tristesse quand même et fondamentale dans ce parc. Ils écrivent sur la brochure : animaux en semi-liberté. Il s'agit bien sûr d'un emprisonnement total, d'une négation de la nature profonde de ces animaux. Difficile de ne pas s'identifier... je le vérifie une fois de plus, les fêtes foraines et les zoos me rendent triste. |
Je suis bête. Je devrais être heureux,
dans 100 cent jours, le lundi 5 septembre,
il n'y aura plus de chômage en France ! C'est le Ministre qui l'a dit, alors... |