On s'aperçoit en regardant le kaléidoscope de son travail qu'on connaît tous un pan ou un autre de ses oeuvres : palissades, affiches, photos, objets divers, sculptures pour rues, ou autres travaux numériques et je passe ses expérimentations diverses (commencées dès 1948)...
Il n'a jamais arrêté de travailler. Il avait encore des projets sur lesquels il travaillait, quand cette bronchite maudite l'a arrêté ce 28 octobre 2005.
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À noter un site remarquable à visiter, hébergé par Pompidou, où l'on voit l'intérêt de Raymond Hains, qui n'a décidemment rien laissé passer de son vivant, pour internet. Cela se présente comme cela (Cliquez sur l'image si vous voulez y aller tout de suite, et découvrir par vous-même)
On tombe alors sur une grille qui rappelle les jeux de Philippe de Jonckheere, avec des carreaux qui bougent et changent de place et qui chacun peuvent conduire à un thème ou une partie de son oeuvre. En-dessous, on a la bibliothèque de Raymond Hains qui défile...) Si on clique par exemple sur ses célèbres Macintoschages, commencés dès 1977, il s'affiche alors un texte souvent riche et intéressant (que l'on peut télécharger dès la page de la mosaïque d'entrée!).
Si on clique sur voir l'oeuvre on a alors des reproductions de grande qualité, comme celle-ci, avec tous les détails techniques nécessaires !
Je conseille aussi d'aller visiter l'appartement de Raymond Hains à Nice (il partageait sa vie entre cette ville et Paris), en cliquant sur la page d'entrée sur Raymond Hains@home (photos de Georges Dupin, faites en 2001). On peut y découvrir ses célèbres valises Airbus et ses boîtes en carton colorées dans lesquelles il gardait souvenirs, traces de voyages, mais surtout des livres ou fiches de lectures... toujours intéressé et travaillant aussi sur la mémoire...
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Les journaux ont commencé leurs articles (cf libé et le Monde déjà cité) et on va saluer son oeuvre. Raymond Hains connaissait Internet, y croyait (" Je fais une sorte de Web..."). On peut y voir des vidéos en ligne assez intéressantes (interviews...).
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Mais je suis sûr, qu'à l'heure qu'il est, il est déjà dans les rues, à déchirer ou lacérer les affiches des kiosques à journaux qui annoncent sa disparition.
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