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samedi 8 septembre 2007 | jour précédent | jour suivant | retour au menu |
Du côté du Pacifique encore... Coquillages et coraux à vendre... Pendant 11 ans, (de 1990 à 1997 puis de 2000 à 2003), lors de mes deux longs séjours en Nouvelle-Calédonie, je suis allé presque tous les dimanches matins au marché aux coquillages. Pour les connaisseurs, un week-end c'était au Pont des Français, l'autre à la SPANC (Société Protectrice des Animaux de Nouvelle-Calédonie). Patiemment, dimanche après dimanche je me suis monté une collection de coquillages. au début, c'était très jouissif car j'achetais bien sûr les moins chers. Avec la somme que je m'allouais chaque dimanche (20 à 30 euros), j'en ramenais une dizaine, les communs, les pas chers. Au fil du temps bien sûr, cela est devenu plus dur. Cochant sur les livres spécialisés ceux qui me manquaient, je tombais sur des coquillages de plus en plus chers et je rentrais chaque dimanche avec 3 ou 4. À la fin bien sûr, pour en rapporter un seul, plus rare, ou une mutation peu commune, je devais augmenter mon budget... Les collectionneurs connaissent tous le phénomène. Toujours est-il qu'aujourd'hui, acculé par les impôts sur le revenu, le remplissage de la cuve de gaz pour l'hiver, les impôts fonciers, la facture du dentiste (3800 euros à payer avant le 31 décembre), je vends tout. La collection de coquillages, mais aussi la collection de coraux, plus longue et difficile à faire, plus litigieuse légalement... mais j'ai tout fait dans les règles (contrôle et traitement sanitaire avant la sortie etc.). Ce que je montre là, n'est pas tout à fait complet, il m'en reste encore non déballés, (coquillages et coraux). Ils faisaient partie de ce que j'appelais " mes splendeurs ", dont j'ai fait profiter mes amis ou mes simples visiteurs de la chambrie. (pour aggrandir, cliquer sur chaque image) |
On me demande souvent si je suis triste. Non, pas pour cela. Je me bats tout simplement pour ne pas sombrer,
avec ce que j'ai. Ce qui me manque, c'est le temps pour faire les photos et faire les pages comme j'en ai faites pour ma collection de tableaux aborigènes (il m'en reste quelques-uns) ou mes masques à igname (il m'en reste aussi, et je vais les mettre en ligne un de ces jours). À ceux qui bien au chaud manquent d'empathie et qui à chaque fois me signifient que c'est de ma faute et que je ne suis pas à plaindre, que je n'avais qu'à faire comme eux, économiser, faire les comptes, pas de folies, ne pas vivre (à une époque certes où je gagnais pas mal d'argent) sans compter, que je n'aurais pas du distribuer, aider, partager avec tous ceux qui m'entouraient ou qui dans le besoin me demandaient de l'argent (et que j'ai récupéré disons à hauteur de 10-15 % !), bref que j'ai eu tord de " foutre l'argent par les fenêtres ", de payer tant de billets d'avion etc, sous-entendant que c'est bien fait et que je dois le payer maintenant, je réponds que je m'en fous et que je ne regrette rien. C'est ma vie et je suis comme ça. Si un jour j'ai de nouveau de l'argent, je ne tirerai aucune leçon, et continuerai de partager ce que j'ai avec ceux qui en n'ont pas. Qu'ils continuent leurs comptes d'apothicaires, de chiader l'héritage pour leurs enfants (surtout qu'avec Sarkosy maintenant c'est super) et de me dire qu'il y a plus à plaindre que moi, les SDF, les malades du Sida, les vieux... Moi je n'ai jamais rien hérité (sauf 11.000 francs lors de la mort de mon père qui n'ont même pas remboursé le prix de l'avion pour aller à son enterrement), je n'en ai pas à attendre, mes filles n'hériteront que de mes dettes et du bordel que je laisserai, sans doute dispersé après par caisses à 3 euros, vendues dans la salle des ventes locale. Mon héritage ne sera pas de cet ordre-là, mais ce n'est pas à moi d'en parler ou d'en juger. |
Que ceux qui sont intéressés par l'une ou l'autre de ces collections (je ne fais pas de détail à l'intérieur)
me contactent à jcb arobase jcbourdais point net et me fassent une proposition. Que ceux qui ne sont pas intéressés en parlent à ceux qui peuvent l'être. Splendeurs de la mer, de toute façon à regarder, ou à redécouvrir... |