D'un dimanche à l'autre à Thiron-Gardais

D'un dimanche à l'autre à Thiron-Gardais
ou : quand Thiron arrête son cinéma...

Fin de la grande exposition de l'été dans la grange aux dîmes, commencée au début juillet, et dont j'ai déjà dit grand bien.
En fin d'après-midi, c'était la clôture de l'ensemble de tous les programmes de l'été, et une fois de plus on pouvait profiter du cadre somptueux des jardins de l'abbaye.
Y'avait plus de monde que j'aurais prévu pour une fin de dimanche ensoleillé et légèrement frisquet.

À l'intérieur, projection d'un petit film souvenir, discours du Conseiller général (le grand financier de l'opération), remerciements, cadeaux (livre de photos sur l'Eure et Loir) et remise d'un clap, par Victor,l'animateur culturel, aux divers participants et intervenants.
J'apprends qu'il y a eu plus de trois mille visiteurs et que le clap de fin se fait à l'envers.
Monsieur le Maire est en super forme et de bonne humeur !

Dehors, ça discute devant le bar. Chacun raconte les dernières nouvelles aux autres, se raconte ses vacances et se demande ce qu'il y aura l'année prochaine.
Il a fait un été pluvieux, pour ne pas dire pourri. Vous avez vu comme les fruits n'ont pas trop de goût cette année ?

...trop d'eau que voulez-vous !
J'en profite pour goûter une fois de plus le boudin qu'à Thiron on fait si bon, que j'accompagne avec un petit blanc bien agréable.

Ne connaissant pas grand monde, je refais un tour pour revoir une dernière fois les merveilleuses machines, en particulier les Nagras qui m'ont tant fait rêver dans ma jeunesse, quand je m'essayais au cinéma, le vrai, avec de la pellicule 16 mm, et le matériel que nous ont prêté des amis ou connaissances qui étaient à l'IDHEC...

(j'aurais voulu mettre là une photo datant de 1967 et que je n'arrive pas à retrouver. Si je la retrouve un jour, je la mettrai là).
Je sais aujourd'hui que je n'aurai jamais de Nagra.
Quelle importance puisque j'en ai rêvé !