|
Mardi 9 octobre 2007 | jour précédent | jour suivant | retour au menu |
Jacques Berland a tout son temps. (no2)...................................
........................;(no1), (no3) Des peintures, une vie, mais pas de carrière... ![]() Je pose comme hypothèse personnelle, que la non reconnaissance (du grand public aujourd'hui, mais je pense que cela viendra un jour) est dûe à ses qualités : - Toujours à la recherche, à l'étude, à la découverte. Avide de se parfaire...mais avec quelle modestie ! - a toujours beaucoup travaillé, mais pas passé assez de temps à se faire connaître. - peut-être pas assez sûr de lui. Alors il étudie, il accepte toutes les expériences et propositions. Il continue sans cesse de vouloir apprendre, connaitre...et de peindre. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Jeune femme aux yeux verts, La jeune femme aux yeux rouges, Le faneur La femme à la robe verte, L'homme à la pioche, Jeune femme aux yeux verts. |
![]() Il visite et étudie les musées... Florence, Arrezo, Assises, Pérouse, Rome, Naples (Pompei, herculanum), Orviéto, Sienne, San Guiminiano, Ravenne, Venise (Torcello), padoue, Bergame, Milan, Verone, Pavie. Il passe au retour à Bâle. Une recherche facile montrerait tout ce qu'il a pu voir, étudier, " engranger ". Il essaie de montrer sa peinture. Où il peut : - 1950 : " Paysages du Perche ", exposition personnelle dans la galerie des beaux-Arts, - 1950 : 3ème salon des Arts nogentais, Nogent le Rotrou. Dans les compétitions on reconnaît son talent : - 1952, Salon de la Nationale, - 1953, prix Rocheron, - 52-53 : second prix au Concours d'Art moderne. Mais bon. Il ne se décourage pas. Il effectue quelques commandes : - en 1952 : La pentecôte, fresque dans l'église de Beuzeville, près de Honfleur, - à la même époque, il fait une grande peinture (22 mètres !) dans la salle à manger de l'Hôtel du Lion d'or à Bayeux, représentant la tapisserie de la reine Mathilde. D’octobre 1953 à avril 1955, Jacques Berland accepte l'invitation et devient est pensionnaire à la Casa Velasquez. Madrid. Il peint beaucoup pendant ce séjour. Influencé, influençable, comme toujours. Il peint beaucoup, parfois de grands formats. C'est l'Espagne, avec toute une histoire de la peinture derrière elle. Période très féconde. Certains tableaux sont datés de cette époque,(beaucoup de tableaux de Berland ne sont malheureusement pas datés avec certitude) : Jeune homme à la moustache noire, 1953, huile sur toile, 44 x 29 cm ![]() ![]() Femme portant un enfant, 1954, huile sur toile, 65 x 54cm, ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() En les regardant de près, la construction identique des deux tableaux est enrichissante (bande verticale située dans le tiers droit du tableau, et qui fait référence à l'Espagne, alors que les deux tiers gauches sont consacrés à la femme). ![]() ![]() ![]() ![]() les regards sont pensifs. Seul le rouge à lèvres affirme encore la vie, une certaine coquetterie. ![]() ![]() Ces deux femmes posent comme des madones, icones d'une Espagne aujourd'hui en voie de disparition. ![]() ![]() 1954 : 25 années de la Casa Velazquez, Lusée d'Art Moderne, Madrid. 1955, date charnière :Exposition Découvrir, organisée par la galerie Charpentier, 1955-1956 : Exposition " École de Paris ", galerie Charpentier. il côtoie notamment Bazaine, Brayer, Buffet, Estève, Manessier, Picasso, Pignon, Nicolas de Staël, Utrillo, Van Dongen, Vlaminck, Vasarely. " On le connaît." N'empêche en 1957, il part à Amsterdam avec une bourse de séjour pour 6 mois, à l'Institut Français, maison Descartes. On the road again... À lui la lumière du Nord, et Vermeer ! |