jeudi 10 novembre 2005 dernière page Avant dernière page
Coïncidence dit Philippe Didion
(à qui cette page est dédiée puisque sans lui elle n'existerait pas).
Le jour où je parlais d'Émile Friant, Philippe Didion en ouvrant le quotidien local (l'Est républicain ou La liberté de l'Est) trouve un supplément dont la couverture bien sûr le fait sourire.

Que croyez-vous qu'il fit ?
Il me l'envoya par la poste, cadeau bien sûr et clin d'oeil d'internaute comme il en arrive, mais qui permet, grâce au long article de Michel Vagner et des photos d'Alexandre Marchi et Dr, d'apprendre et de préciser "deux ou trois choses" que je m'empresse donc de vous rapporter.
On apprend qu'il vient juste de sortir un livre sur le peintre.
Friant,
de Henri Claude,
Préface de Philippe Claudel,
Serge Domini éditeur,
184 pages, 49 euros.
On peut voir des tableaux mis en situation et voir, grâce à des visiteurs, leur grande taille.
On apprend dans cet article plein de détails, souvent anecdotiques, qui permettent, à la fin de se faire une idée certes plus de l'homme que de sa peinture, mais qui donnent envie de courir à Nancy pour lui faire face.
Sa femme, Eugénie Lederberger, est restée à côté de lui mais discrète et "compagne de l'ombre". Elle est morte en 1970, sans avoir jamais parlé de leur " couple hors de l'ordinaire ". On est loin de Joséphine Nivison H. entrevue au début de la semaine.
On apprend que la Toussaint est son oeuvre célébrissime. Elle lui a valu une grande célébrité à l'âge de 25 ans et la légion d'Honneur à 26 ! C'est le tableau qui avec " l'Angelus " de Millet a sans doute été le plus grand nombre de fois reproduit dans le calendrier des Postes !
Habile commerçant, intraîtable dans ses tractations avec les marchands américains...
Le supplément au journal, daté du 6 novembre 2005, ne pouvant être vendu séparément, je me ferai un plaisir d'en envoyer une photocopie à ceux qui me le demanderont pas mail.
Dans la série : regards de jeunes femmes, je demande...
la jeune nancéienne dans un paysage de neige.