On a les pleines pages de la seule presse que les gens d'ici lisent.
Je ne vais pas détailler, j'ai déjà parlé des ravages que fait cette Brassicacée (le colza est dans la même famille que le chou, le navet, la moutarde...) dans le monde et ses ravages écologiques...
Je ne connais pas ni le journaliste ni les personnes interviewées, mais ce qu'ils racontent est édifiant.
Y'en a que pour le fric. On le répète sans arrêt.
Les paysans se font des couilles en or alors tout va bien. Crevons la gueule ouverte dans notre bagnole au biocarvurant ! C'est classe.
" Aujourd'hui, avec des rendements moyens d'une trentaine de quintaux à l'hectare, la tonne de colza se négocie autour de 400 euros ". On ne se rend pas compte.
Si je calcule bien, puisque un quintal ça fait 100 kilos ( Il a été défini par l'arrêté du 13 brumaire an IX (4 novembre 1800), 30 quintaux à l'hectare ça fait 3 tonnes, donc à 400 euros la tonne ça rapporte 1200 euros l'hectare.
Le paysan du coin en train de rire jaune dans son champ explique que sur 80 hectares, il en fait 24 hectares. Ça fait donc 28800 euros (plus de 2000 euros par mois). (on ne dit pas si les primes européennes à l'hectare de colza sont comptées là-dedans). Je ne sais pas ce qu'il fait avec ses 56 autres hectares, mais ça doit se vendre aussi...
Bon j'arrête. Le colza, c'est bien payé pour affamer les pays pauvres, pour fabriquer (à partir de l'huile) du Diester (pour fabriquer soit-disant du gazoile moins polluant) mais qui malheureusement est plus cher, moins économique..., et c'est cher payé pour faire une culture qui avec ses engrais dégage du protoxyde d'azote (N20), gaz à effet de serre plus de 300 fois plus actif pour le réchauffement climatique que le CO2 !

Dans l'article sur ce cultivateur, très rassurant, dans la série : puisqu'il le dit, c'est que c'est vrai, on apprend qu'il faut " accompagner " la plante, faire gaffe aux limaces, et qu'ensuite il faut faire du désherbage (bon ça je le savais, à chaque fois je me demande quelle merde chimique ils sont en train de vaporiser partout pour mes gentils poumons), mais aussi faire deux apports d'azote, qui, lisez bien, je cite " sont guidés grâce à des fiches techniques élaborées par satellite " . Je me doute bien qu'il a voulu dire transmises par satellite.
Ah bon ! Ben alors qui c'est qui vous envoie ça et d'où ça vient ? Ça viendrait pas des Amériques par exemple ?
Non, je déconne. C'est un mec de Chartres qui vous les envoie, un super bricoleur de satellites ! Je le connais, c'est mon copain Jean-David, horloger qui à ses heures perdues bricole avec ses pièces perdues.

Dans la deuxième page il y a aussi un petit encart (en bas et à gauche) sur l'allergie au colza. Bon d'accord, on nous dit que, attention c'est de la haute littérature : " Le colza a beau être une plante aux multiples usages et embellir en jaune les champs euréliens, son défaut est de sentir très fort."
En clair : ça pue.
Ceux qui s'arrêtent au bord de la route pour faire des jolies photos vues de loin ne le savent pas. Ceux qui habitent à côté ou vivent à la campagne, le savent.
Je continue et je souligne, c'est l'allergologue (des céréaliers ?) qui cause :
" On s'en plaint souvent mais cette odeur correspond à l'émission de composés organiques volatiles qui peuvent irriter les riverains des champs de colza." Moi je dis que faut pas écrire mais , mais car...
Je continue : " Les yeux et le nez qui picotent ne traduisent pas de véritable allergie à la plante, relativement rare."
Alors là ! Faut pas se moquer de nous ! On s'en plaint souvent, ça pique les yeux et le nez et c'est pas une allergie ! Mais à qui faire croire ça ?
On s'en plaint souvent...mais c'est relativement rare ! Bravo ! À Chartres les allergiques peuvent dormir avec leur mouchoir : y z'ont tous les spécialistes qu'il faut !
Ceux que ça intéresse peuvent lire une étude sérieuse, où on peut lire entre autre dans Etude de la sensibilisation aux pollens de maïs et colza en France par Pr. A.D. Monneret-Vautrin) :
et plus loin :
Mais bon, je répète ce que dit notre allergologue eurélique : on s'en plaint souvent, mais c'est rare !