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Vacances à Thiron-Gardais | 19ème jour : le musée titane |
C'était le 3 mars 1998.
Edouard et moi nous ne nous sommes pas privés de cet environnement comme on les aime.
Edouard et Martine étaient venus nous voir au Fonchain (à 15 km d'Angoulême) sur la route d'un voyage en Espagne. C'était l'idéal pour faire " un truc ensemble ". Très tôt le matin nous sommes donc partis, chacun dans sa voiture (je conduisais Pascale, Léa et Elise) à Bilbao. Bilbao c'est un nom magique mais le prétexte était de voir le musée Guggenheim qui venait d'ouvrir 4 mois plus tôt (ouverture publique le 19 octobre 1997), et qu'on voulait voir non pas pour ce qu'il y avait dedans (on était Ed. et moi assez au parfum), mais surtout " l'engin " de Franck O. Gehry, qui paraissait assez tordu et organique d'après les photos vues dans les journaux. De la route, je me souviens : - du restaurant où on a déjeuné à la frontière, et qu'il y avait partout dans les villages que frôle ou traverse l'autoroute, du linge accroché aux fenêtres et sur tous les balcons des immeubles. - qu'on a eu vachement de mal à trouver à se garer, une fois qu'on avait repéré où était l'engin. J'avoue que le site, à cette époque était surprenant, et je m'aperçois que mes vieux négatifs se chargent d'histoire(s). On a d'ailleurs passé plus de temps à se ballader autour que dans le musée. Le musée, en plein centre ville, au bord de la Nervión, y'a pas à dire, ne dégradait pas le paysage urbain et était bien intégré dans le ferroviaire. Comme souvent, à moins d'avoir donné l'appareil à photo à quelqu'un, je n'ai pas de photo de moi à Bilbao
et vérifie que
les photographes sont les gens les moins photographiés, comme les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés.
Je me souviens très bien de ce qu'on a vu dans le musée (ah, marcher dans les couloirs
de Richard Serra...Les filles n'avaient pas osé s'y aventurer, tellement ces plaques géantes leur faisaient peur...)
mais je suis súr qu'elles se souviennent
du Puppy de Joseph Koons qui les impressionnait sur le parvis (Léa ne voulant absolument pas enlever sa tétine de la bouche), et de ce musée que je voulais qu'elles
voient.
La fin de journée fut épouvantable. On a eu un mal fou à retrouver la voiture d'Edouard pour la bonne raison
qu'elle avait disparue, mise à la fourrière,
sur dénonciation d'un bon franquiste, qui n'avait pas perdu ses bonnes habitudes de délation, et que
la voiture garée sur un endroit mal choisi, en face de chez lui, visiblement empêchait de faire la sieste. (dénonciation apprise et confirmée par une dame gentille qui habitait non loin de là).
On imagine les difficultés le soir venant et ne parlant pas espagnol pour trouver la marche à suivre pour essayer de la récupérer. On s'est séparé là, comptant eux continuer (quand même) leur voyage espagnol, nous, décidés à rentrer à Angoulême. Ce que l'on fit dans la nuit même, après avoir dîné dans un restaurant à Hendaye. |