Manque de sommeil, kilomètres comme perles qu'on enfile, texte sur la peinture de Sandrine H., images de marques pour la future boite de Prod de Rodolphe, nuit blanche à Poitiers pour réparer chez lui mon ordi planté (reformatage et reconfiguration), moyennes et commentaires pour les conseils de classe du premier trimestre, visite à ma mère, le feuilleton du PS ( mais que ça saute bon sang !), la réforme honteuse des chaînes publiques, nuits courtes sur parkings d'autoroute, démontage des armoires d'en haut pour les mettre dans la grange (merci à Edouard), lecture de Bergounioux, de Tugny et des blogs habituels, questions bêtes (que va faire Pagano de ses 10.000 euros ?) (je me souviens que François Bon avait réparé son chauffe-eau et autres commodités quotidiennes), (Est-ce qu'on paie des impôts sur un prix littéraire ?), un film qui m'a vraiment touché ( Japón de Carlos Reygadas), pensées, projets, rêves dans la bouillie neuronale, froid dans la maison, c'est l'hiver qui arrive.
Un grand plaisir : ai enfin trouvé une copie de La cicatrice intérieure de Garrel, et offert, une fois de plus, Le journal, tome 1 de Charles Juliet.
Rien d'anormal.Il n'y a pas à s'exciter.Le monde est mal barré, c'est tout.
Depuis quelques jours, au petit matin, je vois par la fenêtre plusieurs lapins blottis aux pieds de la haie " pour se protéger du vent glacé ".