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Vacances à Thiron-Gardais | 28ème jour : Ganvié, la cité lacustre. |
Décembre 1982, j'habite et travaille à Porto-Novo depuis deux mois, et décide pendant ces premières
vacances de Noël, d'explorer la capitale Cotonou et ses environs.
Pas question de résister à me rendre sur une des plus grandes cités lacustres du monde : Ganvié sur le lac Nokoué. C'est à une heure de route au Nord de Cotonou. On s'y rend bien sûr en pirogue. Le voyage est assez long, car avant d'arriver dans la cité lacustre, il faut suivre d'abord des canaux dans des
marécages dangereux (à cause des serpents d'eau),
puis traverser la zone où il y a les akadjas (parcs d' élevage à poissons délimités par des branchages).
Les pirogues, les ohous, viennent souvent du Nigéria,
fabriquées en bois d'iroko,
arbre suffisant grand pour construire de grandes pirogues.
C'est pour échapper aux esclavagistes, que cette ville sur pilotis est apparue
il y a un peu plus de deux siècles, et elle est habitée par l'ethnie
béninoise des pêcheurs : les Ahizo. Elle compte aujourd'hui 30 000 habitants et on la surnomme bien sûr la
Venise de l'Afrique.
...
En 1982, quand je la visite la première fois, l'ensemble est insalubre, sans
eau potable ni électricité. Les gens sont sympas et font des petits signes de bienvenue.
On nous invite même à monter dans une case pour boire une bière.
Je prends des photos sans problème ni gêne.
Quand une case s'effondre (tempête, usure, pourrissement), on en reconstruit une à côté. Aujourd'hui sur Internet, je découvre qu'il faut négocier le prix des photos, ne pas oublier ses lunettes de soleil ni sa crème solaire, car les habitants vous en vendront à prix d'or.
Il y a aujourd'hui des groupes électrogènes et des panneaux solaires et les touristes ont envahi les canaux. |