jour précédent Vendredi 28 novembre 2008 retour au menu





Il y a comme ça des jours et des nuits qui se suivent, froids dehors, chauds dedans, où tout arrive sans prévenir, où les images, les émotions s'entassent et recouvrent les mots qui pourraient les décrire.
Le réel rivalise avec le rêve, le temps s'arrête et n'est plus la simple suite des choses habituelles.
Ce que notre cerveau nous restitue alors du monde, sous le drap d'une peau douce et sereine, est bien là, comme amour fragile et mortel. S'apaise alors dans l'être obscur, pour quelques instants, toute la douleur cachée.
Bien sûr, du silence de la mer étale reviennent vite nos peurs, pour envahir comme herbes folles, le souvenir d'une voie trop souvent désertée.