N'y comprends rien à toutes ces histoires entre Gallimard et autres éditeurs qui n'apprécient pas qu'on puisse trouver des textes sur Internet et qui essaient de tirer quelques centaines milliers de dollars, à Google ou autres mastodontes. S'ils continuent ainsi dans 10 ans, on s'apercevra que la littérature française est la moins numérisée du monde, et voilà, on sera ridicule encore une fois de plus.
Mon expérience est juste la suivante :
1- Je suis content de trouver des textes ou des études déjà introuvables aujourd'hui ailleurs que le Net, et que souvent les éditeurs n'ont même plus puisqu'aujourd'hui la mode est au pilon.
2- A chaque fois ou presque, que j'ai trouvé sur Internet des textes (ou des extraits) qui m'intéressaient, je les ai commandés, soit parce que je voulais en savoir plus, soit tout simplement pour les avoir complets à disposition chez moi. Les éditeurs ne s'en rendent peut-être pas compte, mais ça (la numérisation sur Internet, ou Internet tout court) m'a fait acheter encore PLUS de livres.
3- Certes je ne suis peut-être pas normal, mais les éditeurs m'énervent car ils m'est arrivé de trouver sur Google des textes numérisés (ou partiellement numérisés) et que j'ai cherché à acheter, et presque une fois sur deux (sur des textes assez anciens ou même d'avant les années 50, voire même 60, 70 ou 80) l'éditeur m'a répondu : livre épuisé, et quand j'ai eu le courage de demander s'ils comptaient rééditer, la plupart du temps ils ne m'ont pas répondu, et le reste disait que non.
Alors, Google, Wikimachin et autres, s'il vous plaît, sachez que vous pouvez numériser mes petits livres tant que vous voulez, (moi-même n'en ayant même plus certains, non pas à cause de leur succès de vente, mais de leur très faible tirage, à la hauteur du courage de l'éditeur!) Et merci pour tout ce que vous m'avez permis de découvrir et accéder...
(Et je précise que je ne suis pas contre acheter quelque chose de numérique, à un prix raisonnable bien sûr pas aussi cher que la version papier en tout cas).
Voilà Antoine, tu m'emmerdes. Passe à Thiron-Gardais, tu verras que pourtant je t'ai fait gagner tout au long de ma vie, beaucoup d'argent et qui la plupart du temps m'a coûté cher... Mais bon, ça suffit, les temps ont changé. Faudrait peut-être changer de boulot ou que tu prennes plus de risque en regardant devant...
Une dernière chose : la littérature, qu'elle soit française ou non, ne t'appartient pas, ça, j'en suis sûr, et accepte , une fois pour toute que le numérique est incontournable aujourd'hui, que ça te plaise ou non. Je ne cherche pas à faire du prosélytisme sur le numérique, et continue à aimer et préférer les livres de papier. Continue d'imprimer des livres, mais pourquoi empêcher la numération des anciens (puisque de toute façon tu ne peux plus en fournir une bonne partie ?)

15 heures, Nogent-le-Rotrou
Par oisiveté autant que par distraction je fais ce que je devais faire depuis un certain temps : aller chez le coiffeur. Il n'y a presque personne : échappé pour une fois aux conversations "de chez le coiffeur" !
Rentré à Thiron-gardais, je demande à une de mes voisines de me prendre ma nouvelle tête. Black and white and colors...
Je suis assez surpris : on ne voit pas trop ma tristesse d'aujourd'hui. Comme quoi, les photos peuvent tromper aussi.

J'adore comment il dit "Faut pas nous faire chier, quoi, merde !"
Il a raison : faut pas...