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Dimanche 4 novembre 2007 | jour précédent | jour suivant | retour au menu |
De la fragilité de mes liens au monde, je dirai ça comme ça. Ma vie est à mourir aussi de rire. Passer tant de temps et d'énergie depuis plus de quarante ans à garder des traces de quelque chose que l'on ignore et dont on sait pertinemment qu'il n'en restera rien, c'est quand on y pense drôle voire insensé. Drôle mais aussi héroïque à certains égards. Enfin, c'est ce que je me dis ce dimanche soir. ![]() ![]() L'impression d'avoir perdu déjà plusieurs fois à ce jeu, sans savoir que je jouais ni connaître celui qui avait joué avant moi... ![]() ![]() Ça prouve, dit un ami, que nous sommes des " vivants-pas morts mon p'tit pote ". ![]() ![]() Belle leçon sur l'art en général : la ligne qui sépare le pire du meilleur est fine comme le fil d'une lame de rasoir. Le génial, le sublime, la beauté, l'émotion ...ne sont séparés du nul, du mauvais, du râté que d'un presque rien.. On bascule d'un côté à l'autre en moins de temps qu'il faut pour le dire, et pour un rien. C'est pour cela aussi, que la critique doit être sans concession et ne supporte pas ni la mode, le copinage ou un quelconque intérêt. Ne pas laisser croire, ne pas être complice. Qu'on puisse encore parler de quelque chose, et que les mots gardent un sens... ![]() Même si le vin de Loire que je préfère reste le Saumur Champigny... ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 1- On y voit Michon, comme un pape, " en état de grâce " comme titre le Magazine littéraire, tout à fait rigolard et content. j'espère simplement qu'après le Monde, le Nouvel Obs, la Quinzaine littéraire et Télérama, il ne va pas faire maintenant Télé 7 jours ! ![]() Mais non, là il est vraiment souriant (pas rigolard comme Michon, bien sûr), mais souriant...à la Bergounioux. Je ne vous dis pas que cette photo de Jean-Luc Bertini pour Le Magazine littéraire, fut aussitôt découpée, et sera conservée précieusement ! Le sourire bergounien existe donc ! C'est quelque chose non ? Car Pierre Bergounioux sur le quai de la gare, dans le film formidable et touchant que nous offre François Bon sur son site...c'est encore autre chose. Que diable pensait-il à ce moment-là ? Peut-être que nos liens avec le monde sont fragiles. Qui sait ? |