Journal de Nogent le Rotrou |
entre-deux |
Journal de Thiron-Gardais |
|||||||||||||||||||||||||||||||
2004 |
2005 |
2006 |
|||||||||||||||||||||||||||||||
dec
|
jan |
fev |
mar |
avr |
mai |
juin |
jui |
aou |
sep |
oct |
nov |
dec |
jan |
fev |
2, 4, 20 mars, 20 avril |
mai |
juin |
jui |
aou |
sep |
oct |
nov |
dec |
||||||||||
Journal de Thiron-Gardais |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
2007 |
2008 |
2009 | |||||||||||||||||||||||||||||||
jan
|
fev |
mar-avr |
mai-juin |
jui-aoû |
sept |
oct |
nov |
dec |
jan |
fev |
mar |
avr |
mai |
juin |
jui |
aou |
sept |
oct |
nov |
dec |
jan |
fev-mai |
arrêt |
aou-sept |
|||||||||
2010 |
2011
|
ma vie dans le Perche
|
Propos sur la
littérature et la peinture. |
Lundi 14 janvier 2008 | jour précédent | jour suivant | retour au menu |
Il est là sur la table, et me rassure. Golopha imperialis ou : ceci n'est pas une bergounienne. Il est arrivé il y a trois jours. Depuis, il est là, sur la table, où il avance doucement et se promène parmi les papiers et les photos qui traînent. Parfois longtemps immobile, comme s'il hésitait à avancer. Il écoute les conversations, avec mon frère, avec mes filles, avec les amis qui passent. Il ne dit rien. Il est discret. On entend de lui, si on y fait attention, que le léger crissement de ses pattes sur le papier... Sa monstrueuse beauté ne peut pas ne pas attirer le regard. Il ne semble pas s'en rendre compte. Et pourtant qu'elle semble lourde à porter, à nos yeux qui ne peuvent cesser d'y revenir, autant attirés, fascinés, que repoussés, comme devant toute beauté. Comment peut-on vivre dans ce corps-là ? Comment pouvons-nous vivre dans notre corps ? Ils ne sont que trois genres dans sa tribu des Dynastini (Dynastes, Megasoma et lui Golopha, qu'on trouve aussi écrit Golofa). Celui qui vit ici maintenant, avec les deux loirs qui hibernent avec moi dans la cuisine, est de l'espèce imperialis, décrite par Thomson en 1858. Comme tous ses frères de la sous-famille des Dynastinés, " scarabées-rhinocéros ", il passe pour être une des créatures les plus fortes de la planète : proportionellement à leur taille, elles peuvent soulever jusqu'à 850 fois leur propre poids. Un homme moyen ayant la même force pourrait soulever un objet de 65 tonnes. Quand je pense que j'ai du mal aujourd'hui à soulever et faire plus de dix mètres avec une bouteille de gaz ! Golopha, de notre enfance, hissé à la hauteur d'un Dinosaure, comme on le voit sur une vieille image publicitaire de la blédine Blécao,(" Si vous avez veillé tard ") |
Venez à moi tous les Golopha, pelagon (Burmeister 1847), porteri (Hope 1837), Racontez-moi l'Amérique du Sud et son histoire... Racontez-moi la fabuleuse histoire de l'évolution ! À peine relève t-il la tête, avant de retourner à son champ favori, sans doute pour y retrouver les siens, et qu'ils lui racontent une toute autre histoire... Quoique,à la limite..., toutes les histoires ne font-elles pas partie de la même histoire ? |