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JOURNAL DE JEAN CLAUDE BOURDAIS The Nogent le Rotrou Times ou Bourdaily on the Web |
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| Pages originales - Tableaux choisis - Peintures de chiens - L'Atelier de Bazille - Saint-Simon - Portraits de Rabelais - Lectures - Femmes d'Alger ... de Delacroix- - André Mare - Raymond Hains - Émile Friant - Joséphine Nivison H - Antoine Chintreuil - Lavinia Fontana - Camille Gaté - | ||||||||||||
| Dimanche 2 octobre 2005 | Hier | Avant hier |
| Les 60 ans de Martine Quelque part dans la campagne du Perche, dans la nuit de samedi à dimanche... Images d'un film, d'un futur film que je monterai pendant les vacances de la Toussaint. Réflexion du temps qui ne bouge pas alors que nous passons... mais les regards sont toujours là, les non-dits, les sourires, la danse, la musique, ce vide rempli par le besoin d'amour et de consolation, de reconnaissance... la rassurance que nous sommes bien tous là ensemble, sur le même radeau...ensemble, même si au départ je ne connaissais à peine qu'une dizaine de personnes... Admiration (et étonnement) qu'on puisse encore avoir le courage et l'énergie d'inviter tant de gens, de croire encore à la chaleur et au plaisir d'être...juste là. Même s'il faudra bien se quitter à 4 heures du matin. Puisqu'il faut toujours se quitter, et rentrer, chacun chez soi. |
 
 
 
 
 
 
 Habité par le travail sur le tableau de Delacroix, je pense à Femmes du Perche dans leur cuisine...Mais ce n'est pas tout à fait cela, j'en conviens... - Pourquoi vouloir donner un titre d'ailleurs... - mais parce qu'il s'agit d'une pose, filmée certes,(séquence de 20 secondes) mais avec l'intention consciente d'en tirer une photo par la suite...Et puis cette lumière si chaude qui vient du dessus...  |
| Et puis chacun est reparti chez soi... Je me suis demandé toute la route du retour ce que c'était que chez moi, où c'était...et si j'avais tout simplement encore un chez moi... Arrivé sur la place saint Pol, j'ai attendu sur le parking que le jour se lève pour aller me coucher, en pensant aux femmes d'Alger de Picasso et en écoutant la fin du Cd de Chopin qui était resté dans mon lecteur. On ne peut pas dire que j'étais tout à fait seul. Mais cela ne remplaçait pas la femme avec laquelle j'aurais bien aimé commencer cette journée qui s'annonçait déjà longue... |