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Janvier 2005
Mardi 18 janvier 2005
Alors, c'était bon ?
À part ça quoi de neuf ?
Mais rien bien sûr.

Ah si quand même.
Je découvre que dans le site de Berlol, je suis coincé entre Chloé Deleaume et Maïa coureuse.
Sans faire de commentaires ni sur l'une ni sur l'autre, ni sur leur blog respectif, je dirai que ça me fait chaud derrière et froid devant.
Il parle aussi de Léautaud dont il n'arrive pas à apprécier ses entretiens avec Robert Mallet :" Quelque chose de goguenard, d'impulsif et de ridicule, repoussant les questions par esprit de contradiction pour y répondre après, se contredisant, etc. "
C'est tout Léautaud ! C'est une vieille tête de mûle certes, mais qui fait rire assez souvent si on imagine la tête de ses contemporains. Car toute la valeur de Léautaud ne peut-être appréciée que remise dans le contexte de l'époque. Je parle que des entretiens et du journal bien sûr.
J'en possède la version originale et complète achetée le prix d'un sandwich, pour ne pas dire d'une bouchée de pain, en Nouvelle-Calédonie, à quelqu'un qui voulait les brûler, "encombrant son grenier". De temps en temps j'en lis quelques pages au hasard. On ne peut pas dire que ça prend la tête, mais par moment ses portraits sont assez bien piqués car bien méchants voire subtils et fins.
J'aime aussi quand il fait de la provocation, du genre démontrer que Rimbaud est nul. Il me fait penser à Philippe De Jonckheere quand il veut prouver que Cartier bresson est un mauvais photographe de la pire espèce.
C'est jouissif car peu courant et ça fait parfois se poser des questions ou se remettre en cause. Et puis cela change tellement des discours si unanimes, pleins de "goût" et de "distinction"...
P.L : - Non. D'ailleurs, je ne parlerai que des vers réguliers de Rimbaud. Le reste, je n'ai jamais pu le souffrir. j'ai toujours pensé - et je ne suis pas le seul à avoir cette opinion - que le Bateau ivre est d'une fausse profondeur.
R.M. : - Mais, ceci est une impression actuelle que vous ne deviez pas avoir il y a cinquante ans.
P.L. : - Si, je l'ai eue très vite. Vous connaissez le Bateau ivre n'est-ce pas ? Et bien, lorsqu'il dit : " Et j' ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir..." c'est du chiqué, me suis-je dit, c'est de la fausse grandeur, et je n'ai jamais été impressionné.
R.M. : - Vous n'avez jamais été sensible à l'accent de sincérité chez Rimbaud ?
P.L. : - Non. Je n'ai jamais apprécié chez Rimbaud, que les Chercheurs de poux...

(Entretiens avec Robert Mallet, Gallimard, 1951, p.56)
"Ce n’est pas beau de dire du mal d’un mort. Lui ira peut-être au paradis, il vivait dans une telle admiration de ses contemporains, oui, nul doute que lui ira au paradis. Pour ma part j’irai en enfer c’est certain. Dire du mal d’un mort, c’est mal, pourtant je vais le faire."
J’ai toujours détesté les photographies d’Henri Cartier-Bresson..."

(Philippe de Jonckheere)

Je pourrais dire que ce sont les miettes de notre galette.
Oui, puisque je l'ai mangée en la photographiant, étape par étape.
Y compris donc les miettes qui restaient sur la table.
(La vraie fève était une fève représentant la tête de Modigliani, copyright "Prestige des musées").
Mais ce sont aussi les miettes de "ça" :