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Samedi 18 décembre 2004. Journée parisienne, grande banlieue, Villeparisis. La journée où l'on s'arme, toute la tribu, de courage pour aller faire des courses, le dernier week-end avant Noël ! Ikéa ! Vous savez : "Ca ne meurt pas un meuble, ça se change"... les deux petites connaissent la galère et ne veulent pas suivre leurs parents. Elles préviennent tout de suite avant même l'arrivée : les boules et la salle ciné ! Elles ont raison. On est d'accord. Difficile de ne pas penser à Jean-Luc Parant (salut à mon ami et complice Jacques Taris, qui le premier m'en a parlé il y a 15 ans) « Je fais des boules pour voir ma tête que je touche, pour voir dans mes mains ma tête que je ne
vois pas. Je fais des boules pour ne plus être aveugle de ce que les autres sont voyants devant moi.
Je fais des boules pour me déplacer tout autour de moi et faire tout le tour de mon corps. Je fais
des boules pour m’éloigner de moi-même jusqu’à me voir avec ma tête, pour m’éloigner de la terre
jusqu’à la voir tout entière » Les yeux sont deux comme la terre et le soleil De l'apparition à la disparition Pascale m'offre mon " cadeau de Noël ", choisi hier soir, suite au film regardé ensemble sur Arte,
La version de 1928 commençait par les mêmes phrases, mais : - à la place d'anxieux des choses sexuelles, il y avait angoissé par tout ce qui est sexuel et la plage de X n'était pas suivie de trois points de suspension, mais par un point tout court. Dans les notes, comme d'habitude infinies, à la fin de l'ouvrage, on apprend, après reflexions et recoupements, qu'il doit s'agir " d'une ville située dans l'actuel département des Pyrénées-Atlantiques, au bord de la mer." (p.1028) De retour l'après-midi à Nogent le Rotrou, je m'arrête à Chartres sous la pluie dans
le centre ville (le fameux B.M de ma jeunesse) envahi par une foule consommatrice folle furieuse.
j'achète les cadeaux pour quelques amis mais suis déçu de ne pas trouver,
le livre qui ferait plaisir à Pascale, à savoir un livre
sur Mark Rothko. Partie remise... La nuit tombée, je m'arrête médusé sur la place de Champrond-en-Gâtine. Village mort à l'année s'illumine à Noël. Adage eurélien ? Coup de tristesse dans ces rues luisantes et désertes.
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