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Samedi 25 décembre 2004 Je continue de les entendre geindre, cracher, renifler, à bout de souffle...
François VILLON
L'Épitaphe ou "
Ballade des pendus "
Je feuillette au lever les revues qui traînent sur mon bureau. Fin d'année oblige, c'est le moment des best of 2004,
des bêtisiers, des florilèges, des bilans, des palmarès...
Dans le numéro spécial Rétrospective de l'année des Inrockuptibles, en ce qui concerne les livres, après un long papier de Sylvain Bourmeau et Nelly Kaprièlian, (d'où, pour appuyer le JLR de Berlol d'aujourd'hui, je ne citerai que le début de cette phrase : " face à cette situation, et aussi aux propos intolérables d'Hervé de la Martinière (pourquoi se contente-t-il d'affirmer n'avoir jamais dit : "Si les libraires se font des cheveux, qu'ils aillent chez le coiffeur"?), on comprend que ceux qui s'étaient déjà fortement mobilisés contre la fusion Hachette-Editis,..."), je découvre leur sélection : Si l'on avait vraiment 7 vies, j'en réserverais quatre pour lire. Avant de partir pour Verneuil, je survole quelques blogs, pour voir ce qu'ils disent le jour de Noël. Pour une fois je suis d'accord avec Assouline (Contre Sponville) (ou contre Libé ?)... En sortant je découvre qu'il fait beau, que cette journée est splendide. le Perche sous cette lumière est vraiment magnifique. Repas offert par ma mère au restaurant, avec mon grand frère Jacky arrivant de Djibouti,
son fils Pierre Stephane et sa compagne, et Marie une des filles de Michel, notre frère décédé
il y a presque 10 ans, déjà.
En sortant, je passe voir Henri, le compagnon de ma mère à l'hôpital.
Pas gai le jour de Noël, mais pas triste non plus. Je ne peux retourner dans un hôpital
sans penser à mon assez long séjour en 1996. Je sais tous les non-dits qui y règnent, de tous les côtés,
autant du malade, des visiteurs que du personnel médical et l'acuité qui s'empare du malade. À chaque fois, je repense à ces deux livres qui m'ont marqué définitivement : Siloé de Paul Gadenne la Montagne magique de Thomas Mann Retour à Nogent le Rotrou, définitivement déserte : rues et parkings vides, cafés,
restaurants, brasseries, tout est fermé. Seules les lumières du cinéma Rex
sont encore allumées.
Coup de barre : non remboursé par la sécurité sociale. |