Première depuis longtemps : réveil naturel à midi.
Habitudes dominicales : café à 
la Boule verte en lisant le 
Journal du dimanche.
Rois et reine d' Arnaud Desplechin vient de recevoir le prix Louis-Deluc, le " 
Goncourt du cinéma" dit le journal.
Le film couronne soit disant le talent de Desplechin, mais l'affaire médiatique est 
Marianne Denicourt qui dans un livre
 reproche à Desplechin d'avoir piqué l'histoire dans sa vie privée.
 Un article " 
Ça pue la haine " ne mâche
  pas ses mots : 
"Va te faire foutre avec ta création
  et tes milliers de références de petit rat de cinémathèque. Ça pue la haine et le réglement de compte ton film..."
  Parce que j'ai subi 
ce type d'article en Nouvelle-Calédonie, suite à la parution
   de  
Nouméa culpa, cela m'attriste.
 
  
  Que fait cette Marianne D. avec son livre, sinon régler aussi ses comptes ?
  je déteste la haine, je déteste la susciter, je déteste ce qui la suscite, je déteste celui chez qui elle est 
  suscitée, je déteste celui qui me la donne etc...
  je préfère le compte-rendu de de Jonckheere 
  de sa vision du film 
  (
12décembre). Un chef-d'oeuvre, 
  auquel je suis d'autant plus sensible depuis que 
  Nicole Kidman est avec moi
   à Nogent le Rotrou (
15 décembre) depuis quelques jours.
   Je me marre bien aussi au compte-rendu de Michèle Souvenot sur la réception du Giscard à l'Académie Française 
   (oui, on aura tout vu). Là encore une nombre élevé de vacheries , bien rapportées, 
   drôles car bien méritées, et balancées de la part
    de Rouart qui n'a pas eu peur de citer ce qu'en avait dit Renaud Matignon qui le comparait 
" à un Maupassant
	 qui aurait fait la connaissance de la comtesse de Ségur ou à un Grand Meaulnes qui aurait croisé Bécassine" Rouart
	  visiblement en forme qui a ajouté de son cru :
	 
 "Napoléon avait connu Sainte-Hélène. Pour vous, ce sera 
	 Chanonat."
   A 
lire
    aussi le 
Canard enchainé qui dénonce que la réception privée organisée mercredi soir
    au musée d'Orsay à l'occasion de l'entrée de Valéry Giscard d'Estaing à l'Académie française
	soit financée en partie par le ministère de la Culture.
	
	 Discours de Giscard, assez bien écrit, avec quelques belles références, il faut le dire, 
Discours réponse 
de Jean-Marie Rouart beaucoup plus drôle. Cela commence par : 
"Monsieur, Vous avez été brillamment élu dans notre Compagnie : vous avez obtenu seize voix de plus que Balzac. Voilà de quoi vous rassurer,
ou peut-être vous inquiéter."
   Cette cérémonie était, comme l'a dit son vieil ami, l'académicien Jean d'Ormesson,
    
"un lever de rideau avant la pièce en cinq actes, Labiche avant Corneille ou encore 
	l'enterrement de la vie de garçon avant de justes noces".
	Visiblement, tout le monde s'est bien marré.
	Après-midi : Nogent-Verneuil sur Avre, mais en passant par le village au Sud de la Ferté-Vidame, qui déchaîne les médias 
	locaux et régionaux sur le délire de Noël : Neuilly sur Eure, qui malgré son nom est dans le département de l'Orne.
	Incontournable pour qui étudierait 
La métaphore alpine en pays eurélien.