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samedi 4 décembre 2004.
Classique du samedi nogentais : le marché.
Route de fin d'après-midi totalement dans le brouillard pour aller à Evreux chez Fred et Valérie Milvoy. On se connaît
depuis mon premier séjour Calédonien. .Frédéric Milvoy a la particularité d'être un ami, un intime, mais aussi mon docteur Diététicien nutritionniste attitré, le meilleur à 5000 km à la ronde. M'a sauvé suite à mon infarctus et je n'ai jamais voulu en changer quelque soit l'endroit ou le pays où je résidais. Un pédagogue à l'humour aussi redoutable que son sérieux, un intérêt à votre problème, trouvant ou inventant la stratégie qui vous convient, n'hésitant pas à vous dire les quatre vérités en face, à vous responsabiliser (et non vous culpabiliser) en ce qui concerne votre alimentation, votre style de vie, vos choix personnels. C'est tout le contraire des usines rencontrées ailleurs. Indépendant, intègre, se battant comme Don Quichotte contre tous les charlatants et les conneries monstrueuses (car dangereuses) distillées à longueur de médias... Le meilleur massacreur d'idées reçues que je connaisse. Certes la consultation est longue et peu rentable pour lui, mais on en ressort enrichi, plus intelligent, et sachant quel est le problème, où ça prend du poids et pourquoi. On a envie d'en apprendre plus et on trouve subitement la Diététique passionnante et riche d'enjeux. En dehors de son problème de santé, on a l'impression d'avoir fait une " rencontre". j'espère qu'il trouvera l'éditeur à la hauteur du livre aussi passionnant et original qu'il a écrit. Les habitants d'Evreux ne savent pas la chance qu'ils ont
Sans commentaires. On se lèvera de table à 2h 30 du matin.
Discussion sur quelques films, quelques livres, et les deux sujets de prédilection de Valérie : l'intégration des espagnols qui pour une raison ou une autre, tout au long de l'Histoire, ont du aller vivre ailleurs (que d'histoire(s)), et le séjour de Georges Sand à Mallorca l'hiver 1838, accompagnée de son amant d'alors, Chopin, malade comme un chien (laryngite), d'un piano, sans oublier Solange et Maurice, ses deux enfants . Il faudrait filmer Valérie raconter combien ce séjour fut un cauchemar autant pour les Mallorquins que pour Georges Sand, et comment aujourd'hui ils en font un commerce insensé, du genre " Elle ne nous aimait pas mais qu'est-ce que ça nous rapporte aujourd'hui ! " . Il faut dire qu'elle ne les a pas ratés dans son petit livre écrit plus tard, Un hiver à Majorque : " « Les hommes ne lisent pas, les femmes ne cousent même pas. Le seul indice d'une occupation domestique, c'est l'odeur de l'ail qui trahit le travail culinaire ; et les seules traces d'un amusement intime, ce sont les bouts de cigare semés sur le pavé. Cette absence de vie intellectuelle [...] donne au Majorquin plus de ressemblance avec l'Africain qu'avec l'Européen.» Toujours est-il que le piano est toujours là, (attraction touristique) sur lequel furent composés la plupart des Préludes et que Georges écrivit dans la Chartreuse de Valldemossa la fin de son roman Spiridion. Ce séjour cauchemar raconté par Valérie Deya, la mallorquine, mériterait une nouvelle que je l'encourage à écrire sur le champ... Frédéric, a donné une leçon sur l'art et la manière de présenter un ananas, nous a prouvé une fois
de plus son incompétence totale en informatique,
nous rassurant, une fois de plus et malgré lui, d'avoir au moins deux clics à notre souris !( :-) )
Retour à Nogent dans un brouillard à couper... Il est 4 heures...Nogent le Rotrou ne s'éveille pas. |