"Mon père est mort en disant que si son nom s'écrivait avec 2 n c'était à cause d'une erreur d'un préposé, non breton, de l'état civil."
Au Havre la Transatlantique était aux mains des Bretons.
Mon père racontait beaucoup d'histoires...

Authon du Perche fut un refuge des Huguenots.
Dans une boutique, il y a une dame qui vend des journaux dans une salle indescriptible: cartons éventrés...
Elle demande : Vous voulez un journal du coin ou un journal parisien ?
Pour rigoler je lui ai demandé Charlie Hebdo . Elle a répondu : je ne l'ai pas reçu.
Elle ne savait pas de toute façon quel jour on était.

Ni moi non plus.
En fait, je n'avais qu'une envie : faire une photo de désastre,
mais je n'ai pas osé.

Collée à l'église une maison Phénix est à vendre.

A Authon du Perche, on ne trouve pas facilement les cafés, s'il en existe.
"Je me suis contentée des toilettes du notaire".

je ne suis pas allé à Authon du Perche
mais je veux aller chez la marchande de journaux le plus vite possible.

Difficile aujourd'hui de trouver la bonne longueur d'onde.

Beaucoup de courrier qui montre que nous doutons tous.
Chaque jour est certes abrupt, errance et vanité peut-être.
Est-ce moi ou mon avatar qui ce soir dînait à la Noëlange ?
(c'est le nom de la crêperie "bretonne" de Nogent le Rotrou)
Ai-je bien compris ce qui s'y est dit ?

Discussion une nouvelle fois avec Joëlle C, qui part demain, sur deux livres qui nous ont chacun marqué au fer blanc : Ada ou l'ardeur de Nabokov, et Septentrion de Calaferte.
Elle me parle aussi d'un tableau d'un certain Jan Olsson que je ne connais pas et aussi des frises que l'on nous obligeait de faire chaque jour sur nos cahiers d'écolier.
Je sais donc comment finir ma page.