La journée commence comme tous les samedis par le marché.
Aujourd'hui, peu de marchands et peu de monde. Sans doute à cause du froid et des vacances scolaires.

Ballade café/Postes/marché/librairie/civette avec mon grand frère, surpris de rencontrer un vrai cheval dans les rues, avec son maître marchant à côté. Plus tard j'en croiserai un autre, mais d'apparat, en noir et rouge, impressionnant par sa force et sa fierté.

Aller et Retour Verneuil pour déjeuner avec ma mère et voir Henri à l'hôpital, qui pour une fois est réveillé. On n'arrive pas, même à trois, à comprendre ce qu'il essaie visiblement avec un grand effort de nous dire. On imagine le pire, le terrifiant, l'irréparable.
Mais au bout de cinq minutes il se rendort profondément protégé par la soulageante morphine. Je rentre à Nogent le Rotrou, Jacky à Paris, tristes chacun pour soi.

On n'a pas eu trop le coeur à parler du corps de ferme que je viens d'acheter.
C'est au lieu dit " La Chambrie " sur la commune de Thirons-Gardais.
Je ne suis pas non plus, excité plus que " cela ".
Juste content à l'idée de pouvoir enfin, après cinq ans de dispersion, rassembler toutes mes affaires, en particulier livres, peintures et tout ce qui s'est accumulé au fil de trente ans passés essentiellement "ailleurs" qu'en France.
Finalement ce qui n'aura été qu'une longue échappée.